Guadeloupe

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Nuages

Pendant tout le voyage, le ciel est nuageux.
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Novotel

Si Gosier est une commune touristique, c'est en grande partie grâce à la Pointe de la Verdure. A lui seul, ce site concentre la quasi totalité des chaines hotelières de haute gamme des Antilles. L'environnement balnéaire créé de toutes pièces concourt à faire prétendument de la commune "le berceau" du tourisme guadeloupéen.

Il est vrai que l'on y trouve le plus grand casino de l'île, dont le fort pouvoir d'attraction se mesure aisément au vu de l'affluence diurne et nocturne autour du bâtiment ludique à architecture moderne, récemment rénové. Les établissements d'accueil autres, érigés dans le même moule de conception en dur, s'égrènent, en rang serré, le long du linéaire maritime bétonné donnant ainsi à l'ensemble bâti la configuration standardisée des grands complexes hoteliers internationaux du type de ceux de "Varadero" à Cuba, ou de Cancun au Yucatan.

Chaque hôtel possède naturellement sa plage, ouverte à tous, car il est interdit d'en interdire l'entrée. En revanche, si vous ne faites pas partie de la clientèle de l'hôtel vous ne pourrez pas profiter des transats disposés en rang d'oignons au bord de l'eau. Libre à vous en revanche de jeter un oeil du côté des attractions. Vous pouvez louer aussi bien un pédalo, un canoé kayak, qu'une planche à voile ou un scooter des mers. Rien n'est trop beau pour votre plaisir.

L'animation est permanente sur cette portion de route partant sur la droite vers l'entrée de la grande baie, avant le bourg en venant de Pointe-à-Pitre. Voitures de location, taxis, gros bus climatisés de tour opérateurs entreprennent leur ballet quotidien. L'atmosphère est rendue surfaite par les incessantes rotations de déversement et de départs de touristes le plus souvent passifs, inconditionnels de la posture horizontale et des doigts de pied en éventail, que par l'alignement des plages artificielles d'hôtels et des boutiques de luxe et restaurants avec terrasse où il n'est pas toujours facile de manger un plat typiquement créole. Néanmoins, si vous cherchez de la vie passé 21h en Guadeloupe, c'est l'endroit l'idéal.
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Cimetière de Sainte Anne


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Plage de Sainte Anne

L’attrait principal de Sainte Anne réside dans ses plages. Car elles sont absolument somptueuses : du sable blanc aveuglant sous le soleil, une barrière de corail pour étreindre des eaux calmes et limpides aux reflets turquoises, une faible pente du rivage et des cocotiers et raisiniers pour offrir leur ombre bienveillante. Ce sont de vraies plages de carte postale.
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Bernard l'Hermite

Le pagure ou bernard l'hermite est aussi appelé soldat ou souda en Guadeloupe. Il protège son abdomen mou dans une coquille de mollusque qu'il remplace au besoin en fonction de son développement. De moeurs nocturnes, il peut sortir de jour par temps pluvieux. Il s'immerge pour remplir sa coquille d'une réserve d'eau saumâtre ou douce ce qui lui permet de s'aventurer loin du littoral en forêt sèche.
Reproduction: les femelles retournent à la mer pour l'éclosion des oeufs. Les larves nageuses subissent plusieurs transformations puis acquièrent la forme adulte avant de regagner la terre ferme.
Famille: Coenobitidés
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Maisons à Saint François


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Fruits du marché à Saint François

Dés la sortie de Sainte Anne, on est à la campagne. De nombreux champs, des cultures maraîchères et des élevages ponctuent le paysage. En rentrant dans les terres, les Grands Fonds est une zone tourmentée où se succèdent de nombreux mornes et vallées où serpentent routes et ravines. Les flancs les moins abruptes servent aux cultures maraîchères.
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Marché de Saint François devant la plage


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Pointe des châteaux

La Désirade en arrière-plan
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Pointe des châteaux

Au bout de la route, la Pointe des Châteaux dresse son éperon rocheux et ses rochers sculptés par la mer. Ici, à l’extrême pointe de l’île, l’océan Atlantique drosse ses vagues à l’assaut des terres dans un décor sauvage qui n’est pas sans rappeler certaines pointes de Normandie ou de Bretagne. Une belle anse de sable blanc invite à s’asseoir pour contempler ce spectacle fascinant. La baignade y est interdite du fait de la hauteur de houle et des forts courants qui vous attirent vers le large.
Coté gauche, bordant les anciennes salines, une plage romantique et sauvage déploie sa longue bande de sable blanc. Sur la droite, la Pointe des Colibris au sommet de laquelle se dresse une immense croix, offre aux visiteurs une vue exceptionnelle à 360° sur toute la Guadeloupe et les environs. Une table d’orientation permet d’identifier les îles environnantes.

Ouvert sur la mer, Saint François est particulièrement appréciée par des sportifs. Les amateurs de plongée sous marine, apprécieront les divers spots, tant dans le lagon qu’en pleine mer sur les hauts fonds. A la période des Alizés, les voiles triangulaires des planches à voile viennent colorer le lagon et s’engouffrer dans la passe pour sauter et surfer les vagues. Enfin, avec une face tournée vers l’Atlantique et l’autre côté mer des Caraïbes, à la Barque, dans le vieux port, à l’Anse à la Gourde ou quelqu’autre spot secret connu des seuls initiés, il y a toujours de la houle quelque part pour réjouir les surfeurs.
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Maison coloniale Zévallos

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, pas moins de quatre usines à sucre étaient en activité sur la commune du Moule, "Zévallos" était l'une d'elle. Fondée en 1845 par le comte Hector Parisis de Zévallos, l'unique vestige encore en place c'est la cheminée cylindrique. Elle mesure environ 18 mètres de hauteur. A quelques mètres d'elle, les ruines de moulins rongées par les figuiers maudits, surnommés ainsi à cause de leur aspect lugubre, datent de la même époque. Il faut dire que la ville appuya son développement sur l'importance économique de son port sucrier alors qu'il ne reste aujourd'hui qu'une seule usine, celle de Gardel.

L'habitation "Zévallos" en revanche a été restaurée et s'il s'agit d'une propriété privée qui ne donne pas la possibilité d'être visitée, l'aspect extérieur mérite que l'on s'y attarde. Avec le musée Saint-John Perse, cette maison de maître est une pièce unique en Guadeloupe. En 1877, elle apparait majestueuse, construite en fer et en briques roses, couverte de tuiles avec une galerie au rez de chaussée et au premier étage ceinturée par des balcons circulaires en fer. En 1894, les tuiles sont remplacées par des tôles tout en conservant son originalité architecturale. Et aujourd'hui encore, elle garde tout son charme et rappelle le temps des anciennes exploitations sucrières.

Une légende dit que cette maison est hantée. Les anciens assurent que certaines nuits on entend encore les cris des esclaves qui furent tués lors d'une émeute. Naturellement, il ne s'agit là que de superstitions qui laissent indifférents les propriétaires successifs de cette belle demeure.
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Eglise Saint-Jean Baptiste du Moule

L'Eglise paroissiale du Moule jouxte la place centrale du bourg anoblie par la qualité architecturale d'inspiration néoclassique des batiments publiques qui l'entourent. La mairie en particulier, à la façon des résidences bourgeoises du début du XXè siècle du Vieux Continent, tranche avec le style monumental de la maison de Dieu reconstruite comme la plus grande partie de la ville au plan colonial en damier au milieu du XIXème siècle après le sévère tremblement de terre de 1843. Incontestablement la façade en pierres de taille de l'édifice au plan en croix latine, même situé sur le côté latéral de la place, s'impose aux regards. Elle cultive par sa massivité, ses proportions harmonieuses, la symétrie de ses volumes horizontaux et verticaux, son fronton triangulaire, un indéniable genre néoclassique.

Parallèlement, cette façade détient une conotation architecturale antique avec ses quatre colonnes ioniques dont l'aspect blanchi évoque une certaine tonalité mono chrome des sites religieux helléniques. Le dépouillement relatif de la façade (deux niches situées de part et d'autre de l'entrée étant vide de statues), contraste avec la richesse du mobilier et du décor intérieur héritée de la prospérité sucrière des douze mille hectares de la paroisse au XIXè siècle. La nef actuelle en forme de voute en bois, calée entre des colonnes galbées supportant des arcs de plein cintre, résultent de travaux de restauration entrepris en 1935. Cet apport, auquel il faut ajouter la percée de quatorze petites ouvertures en oeil-de-boeuf ainsi que la pose de vitraux latéraux, a contribué à obtenir une bien meilleure luminosité pour le plaisir de la visite.

Ali Tur quant à lui, y a laissé également ses traces en construisant après le cyclone de 1928, le nouveau clocher dans le style que nous lui connaissons.
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Mairie du Moule

L'hôtel de ville, imposant bâtiment, est curieusement conçu à l'image des maisons bourgeoises du début du siècle en Europe. Naturellement ce style tranche avec les maisons environnantes, en bois, pensées dans la plus pure tradition créole.
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Cylindres du moulin


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Distillerie


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Moulin de la distillerie Damoiseau près du Moule

La distillerie est à Bellevue, sur la droite avant d'entrer dans le bourg du Moule, en venant de Morne-à-l'Eau. La visite de cette distillerie moderne en comparaison avec la plupart des autres permet de bien comprendre le processus de fabrication du rhum.

Après être passés par les coupe-canne dont le rôle est de hacher menu la canne, les morceaux sont dirigés vers les moulins. Dans cette distillerie trois batteries de moulin les pressurent pour assurer une bonne extraction du jus. Il ne reste alors que 2% de sucre dans la "bagasse" (résidus) à la sortie du dernier moulin. Cette bagasse servira à alimenter la chaudière qui anime la distillerie et assure ses besoins en électricité. Le jus de canne obtenu est filtré puis pompé vers les cuves où il séjournera environ 36 heures. Nous en sommes au stade de la fermentation. Ce jus fermenté (vésou) est dirigé vers les colonnes à distiller. Ensuite, pour séparer l'alcool du jus, on chauffe le vésou pour faire passer l'alcool en phase gazeuse. Il se concentre en haut de la colonne et arrive aux condensateurs qui le ramènent à l'état liquide. On obtient ainsi le rhum blanc agricole. C'est ce processus que vous découvrirez en visitant la distillerie.

En sortant, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours aller faire un tour dans la "Cabane à rhum". Une dégustation vous sera gracieusement offerte et vous pourrez naturellement acheter quelques bouteilles de rhum. N'oubliez pas de jeter un oeil dans le parc, un magnifique moulin à vent est en cours de restauration.
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Porte de l'enfer.

Pour celui qui se lance dans la découverte des sites naturels du nord de la Grande-Terre, il est impératif de s'arrêter quelques instants à la Porte d'Enfer. L'itinéraire recommandé, la Départementale 122, constitue un avant-goût de ce qui attend enfin les yeux. En effet à partir du hameau "Marie-Thérèse", on longe sur plusieurs kilomètres un accident de relief, la Barre de Cadou, préfigurant l'environnement à falaises de Porte d'Enfer.

Arrivé sur place, l'image de l"enfer" se concrétise géologiquement par une configuration de calanque tropicale prise d'une rage de mer. Paisibles et calmes dans un premier plan d'eau façonné dans une assise calcaire dévorée par l'érosion mécanique et chimique, les flots atlantiques se font tumultueux au-delà d'une étroite passe ouvrant sur le large. La situation de ressèrement accusé et de reflux maritime d'amplitude entre deux falaises interrompues est le produit d'un effet de remous intense et effrayant digne de l'univers dantesque sinon de la légende des périls de Charybde. Néanmoins, la baignade est tout à fait praticable dans le périmètre des 40 premiers mètres. La plage par ailleurs est aménagée d'aires de pique-nique offrant les agréments nécessaires à une halte océane.

Il convient de veiller à ce que les baigneurs, en particulier les enfants, se cantonnent exclusivement à la première partie du transparent lagon. Pour bien respirer l'angoisse se dégageant de ce lieu d'épouvante, il faut prendre le temps de suivre pendant une quinzaine de minutes le sentier blanchâtre bordant de près la haute falaise, en direction de la Pointe Petit Nègre. Là, le souffle de l'océan en furie donne l'impression de s'entrechoquer avec la force campée du plateau finissant
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Eglise de Port Louis


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Maison Port Louis


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Cimetière du Morne à l'Eau

La référence touristique aux morts de la Guadeloupe est arborée par Morne à l'Eau et son cimetière légendaire. A l'intersection des Nationales 5 et 6 conduisant respectivement à Moule et Anse-Bertrand apparait depuis 1827 à flanc de colline le village des morts de la commune où se confondent à la Toussaint amateurs de clichés-souvenirs et membres des familles venus en masse perpétrer la tradition et honorer leurs disparus bien-aimés. La mise à l'écart de l'église et de la mairie du cimetière s'explique par l'arrêté de 1784 promulgué par le gouverneur et baron de Cugny stipulant que les concentrations de demeures des morts désormais devaient être implantées en marge des villes. Le centre-bourg actuel de la commune, préalablement dénommé Bordeaux-Bourg, tombe alors sous le coup de cette disposition réglementaire puisque créé postérieurement, au début du 19 ème siècle.

En tout état de cause le cimetière a vite fait, après l'abolition de l'esclavage, de coloniser l'ensemble de la modeste déclivité et comme pour conjurer la période antérieure à 1848, où les non libres n'étaient autorisés à être inhumés que dans des points funéraires d'une sobriété extrême où s'accumulent des tombes-tumulus de terre ou de sable, et totalement séparés de ceux des maîtres et affranchis.

Aujourd'hui, une constellation de sépultures imposantes, carrelées de noir et de blanc comme un immense damier lui vaut son aspect tape à l'oeil, contraignant presque l'automobiliste à dévier naturellement son regard et à s'imprégner de la magie du site.
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Coucher de soleil


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Trois Rivières


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Départ les Saintes


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Gendarmerie


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Enseigne restaurant


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Mancenillier

Attention au MANCENILLIER, (arbre cerclé de rouge) dont les " petites pommes " et la sève blanche sont toxiques et provoquent des brûlures. Il ne faut surtout pas s’y abriter en cas de pluie. 
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Iguane


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Baie des Saintes


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Mairie de Terre-de-Haut


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Eglise de Terre-de-Haut


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Anse Mire


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Nadia sur le bateau au départ des Saintes


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Cascade aux écrevisses


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Route de la traversée

La route de la Traversée fut inaugurée en 1967. C'est le seul itinéraire qui permet de relier Pointe-Noire à Petit-Bourg. Elle traverse la Basse-Terre d'est en ouest et désenclave toute une région. C'est aussi un parcours formidable de 50 kilomètres pour découvrir le parc national, autrefois connu seulement de quelques téméraires. En quittant la route de Pointe Noire, il faut environ 20 minutes pour atteindre le point culminant de la route des mamelles à plus de 500 mètres.

Au départ de cette route, en quittant la nationale, une magnifique allée de flamboyants accompagne l'automobiliste sur plusieurs centaines de mètres. C'est un superbe spectacle en juin, lorsque ces arbres sont en fleurs. Au fur et à mesure de la montée, la nature s'épaissit, rapidement le mur de la falaise est couvert d'un tissu moussu et donne à l'homme un sentiment de petitesse. Les fougères arborescentes vont presque mordre le bitume de la chaussée, c'est alors que l'on aperçoit les deux mamelles aux formes coniques. La mamelle de Pigeon, située plus au nord est aussi la plus élevée avec 768 mètres alors que la mamelle de Petit-Bourg ne dépasse pas les 716 mètres. L'une et l'autre n'offrent aucune difficulté pour l'ascension, il faut compter en moyenne une heure de marche.

Tout au long de cette route, vous trouverez de multiples raisons de vous arrêter : pour visiter le parc zoologique, découvrir les secrets de la nature dans la maison de la forêt, admirer chemin faisant les haies de pins importés voilà maintenant une vingtaine d'années du Guatemala ou en allant jusqu'à la cascade aux écrevisses. Après le passage des deux mamelles, la route redescend ; sur la gauche le spectacle est somptueux, on distingue le parc national à perte de vue comme si de ce côté de la Guadeloupe, la civilisation n'existait plus. Et pourtant tout doucement, après le franchissement de trois rivières quelques plantations font leur apparition avec les premiers champs de cannes de Petit-Bourg. Signe extérieur que le carrefour nous reliant à la modernité n'est plus très loin.
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La Soufrière


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Fougères


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Sommet La Soufrière


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Sommet La Soufrière


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Végétation


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Végétation


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Fleur


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Allée Dumanoir à Capesterre

Rien à voir avec la présence d'un quelconque manoir, c'est un membre de la famille Pinel-Dumanoir qui a donné son nom à cette route qui marque l'entrée du bourg de Capesterre Belle-Eau dans le sens Basse-Terre/ Pointe-à-Pitre. Cette double rangée de palmiers royaux fut plantée vers 1850 et depuis, malgré les cyclones successifs qui ne manquent pas d'en décapiter quelques uns à chaque passage, l'allée est toujours aussi majestueuse. Longue de 1 200 mètres, pas moins de 400 palmiers royaux s'y cotoient doublés de bananeraies donnant à cet ensemble une image d'empire de "vert jaillissant". Rares sont ceux qui datent de la génération du milieu du XIX ème siècle, ils ont maintes fois été replantés pour ne rien dénaturer sur ce site dont la réputation a largement dépassé les frontières de l'île. Saint-John Perse à lui aussi maintes fois évoqué cette allée dans ses souvenirs d'enfance. Rien de plus naturel, puisqu'il a grandi dans l'habitation Bois-Debout, batie juste à l'entrée de ce couloir prestigieux.

Ce tronçon de voie est aussi l'un des plus meurtriers de la Guadeloupe. Toute sortie de route implique un choc frontal avec l'un de ces splendides palmiers. Aussi, la plus grande prudence est recommandée aux automobilistes. Autre danger, la chute de palmes. En effet, par grand vent, il est fréquent qu'une palme se décroche de sa base et fouette dans sa chute le pare-brise d'un véhicule.

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Intérieur de la cathédrale


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Cathédrale


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Palais de justice


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Rue Pointe à Pitre


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Sous-préfecture


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Cormoran

Sur le port de Pointe à Pitre
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Poissons du marché

Dès six heures du matin, elles sont là les doudous aux vêtements bariolés et à la voix chaude et haute. Elles crient, houspillent, interpellent les passants pour leur proposer quelques décoctions ou épices de leur jardin. Et au milieu de ces produits quelques souvenirs comme des poupées confectionnées avec des feuilles de bananes sèchées, des broderies, des morceaux de madras, ou des calebasses transformées en sac.

Et si à une époque, ce marché bruyant et animé perturbait sérieusement la circulation autour de la place de la Victoire, aujourd'hui les marchandes sont cantonnées sur un territoire bien délimité. Les vendeuses d'épices ont toujours leur stand sous les halles, alors que celles qui se sont spécialisées dans la distribution de fruits et légumes exposent bien souvent sur des toiles à même le sol. Que de bonnes odeurs, de couleurs, c'est simple on a envie de goûter à tout. Quelques bananes miniatures au gout de fraise, d'énormes pamplemousses juteux, des racines aux formes curieuses. Souvent entassés en forme de pyramides, il est important de regarder où l'on met les pieds. Assises à quelques centimètres, les femmes s'abritent sous de larges parassols. Et vers le milieu de l'après-midi, lorsque les étales se sont vidés, il n'est pas rare de voir quelques une d'entre elles partir, la tête chargé d'un gros baluchon, porté par le simple jeu de l'équilibre

A quelques mètres, les guérites attendent les réservations pour un embarquement à destination de la Désirade et des Saintes.
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Musée Saint John Perse

Ce musée est installé dans la maison Souques-Pagès, une des plus belles demeures coloniales de Pointe-à-Pitre où résidaient autrefois les patrons de la sucrerie Darboussier. Il n'existe en fait qu'une seule autre maison identique à celle-ci, c'est l'Habitation Zévallos à Moule. Surprenante par son balcon très travaillé et la frise en zinc, ornant l'édifice, elle a été construite selon la conception de Gustave Eiffel.

Au rez de chaussée, reconstitution d'une demeure avec des mannequins en guise de résidents, de riches blancs à la fin du XIXè siècle évoluant au milieu de gravures et cartes des Caraïbes et des expositions temporaires.

A l'étage, quelques témoignages sur la vie littéraire de Saint-John Perse, de son vrai nom d'Alexis Saint-Léger. Diplomate et poète, il vécut les douzes premières années de sa vie en Guadeloupe et en garda un vif souvenir. On y retrouve une collection d'objets personnels du prix nobel, qui s'enrichit au fur et à mesure des donations, ainsi qu'une bibliothèque dédiée à son oeuvre.

Alexis Saint Léger est né en 1887 à Pointe-à-Pitre, et il passe les premières années de sa vie dans les propriétés familiales. Mais la famille Léger est partiellement ruinée lors du séisme de 1897. Aussi décide-t-elle de quitter définitivement les Antilles après plus de deux siècles passés dans les îles. Saint-John Perse ne retourna jamais sur son île natale. Il reçut le prix nobel de littérature en 1960.
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Zébu


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Case


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Distillerie


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Distillerie Bielle


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Cuves de vésou


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Musée Distillerie Bielle


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Route de Capesterre


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Cases


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Grimpeuses à pied

Sur la route de Capesterre
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Détente militaire


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Au bistrot


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Case à Capesterre de Marie-Galante


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Plage


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Château Murat

L'habitation Murât, fut en 1839, avec ses 207 esclaves, la plus grosse plantation de canne à sucre de la Guadeloupe. La légende prétend que se serait Jeanne LABALLE, ancienne élève des beaux-arts, épouse de Dominique MURAT, qui aurait dessiné le château au début du XIXè siècle.
Aujourd'hui, c'est un écomusée des Arts et Traditions Populaires qui rassemble sur quelques centaines de mètres carrés trois siècles d'histoire sucrière de la Guadeloupe à l'époque coloniale. Le musée propose un centre de documentation et de lecture, ainsi qu'un jardin de plantes médicinales.
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Château Murat


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Vendeuses du marché de Grand-Bourg


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Sucrerie


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Port Grand Bourg


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Express des Iles


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Basse-Terre


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Bernard Nadia Dominique


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Bernard Alain Dominique

Vieux-Bourg
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Mangrove


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L'étang aux nénuphars

Situé à l'entrée du parc, cet étang artificiel de plus de 50m de long et sa magnifique collection de nénuphars, de papyrus et de plantes aquatiques, parmi lesquels évoluent des Carpes Koi.
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Loriquets

a volière: Passé le sas de sécurité, une trentaine de Loriquets, petits perroquets d'Australie aux couleurs vives, accueillent les visiteurs et n'hésitent pas à venir se poser sur leur tête le temps d'une photo.
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Mur d'eau

Le mur d'eau: Un mur d'eau végétalisé de 25 mètres de long surprend au détour d'un chemin en laisse émerger des plantes aquatiques telles que les jacinthes d'eau aux fleurs bleues, et de nombreuses plantes épiphytes (Broméliacées et Orchidées).
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Flamants roses

Les flamants roses: A quelques mètres de la cascade, un étang est réservé à 15 flamants roses de Cuba. Ce sont les pionniers d'une réintroduction de l'espèce sur l'île. En effet, avant les années 40, les flamants roses habitaient la région de Saint-François.
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Rose de porcelaine


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Alpinia


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Fleur


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Fleur


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Fleur


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Fleur


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Fleur


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Perroquet

Le village des perroquets: Dans ce " village " composé de 6 petites maisons aux couleurs locales, les habitants ne sont autres que des perroquets ARAS. Ces oiseaux aux plumage flamboyant présentés en enclos ouvert, représentent le symbole de la forêt tropicale et équatoriale.
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Cactus

Les cactées: De la végétation luxuriante des îles, le parcours nous conduit dans une zone désertique et aride. Des dizaines d'espèces de cactées aux épines plus ou moins longues se dressent dans un décor mexicain, où cohabitent Pachypodium (palmier de Madagascar) et Nolina beaucarnéa (pied d'éléphant).
Les imbéciles écrivant leur nom partout, on est obligé de mettre des caméras vidéo pour les surveiller !
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Maison de Coluche

Le Jardin Botanique de Deshaies est situé sur une propriété de 7 hectares, ayant appartenu à l'humoriste Coluche. Celui-ci avait acheté la propriété en 1979. Aujourd'hui, sa maison a été totalement reconstruite.
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Baie Mahaut


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Deshaies


Grande-Terre


les Saintes


Marie-Galante


Pointe a Pitre


Soufriere

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