Roubaix, ville ouvrière et ville d'art
Régulièrement classée comme la ville la plus pauvre de France, elle qui fut l'une des plus prospères de France - capitale mondiale de la laine et « Mecque du socialisme » - est aujourd’hui’hui en butte à tous les clichés et l’objet de tous les fantasmes.
Parce qu‘elle est (post)industrielle, elle serait grise, terne, minérale… parce qu’elle est pauvre, elle serait inculte, violente, délinquante… parce qu’elle est une ville monde, elle serait communautariste, obscurantiste séparatiste voire djihadiste…
Et pourtant… elle a de loin la vie culturelle la plus riche et innovante sans doute des Hauts-de-France (après Lille bien sûr)…
Elle en reste un des principaux pôles d’innovation économique et d’emploi…. Elle a une vie sociale et associative extrêmement riche et diversifiée…
Et surtout, largement épargnée par les destructions des deux guerres mondiales, elle dispose d’un patrimoine bâti exceptionnel dans sa typologie et d’une qualité remarquable ; un patrimoine fait d’usines bien sûr mais aussi d’habitat – de celui des ouvriers textiles jusqu’aux « châteaux » des industriels – sans compter les équipement techniques, éducatifs, sanitaires cultuels et culturels, etc. nécessaire au développement d’une ville qui fut naguère « la terre de la grande promesse »